L’hiver prend place à mes côtés
Dans les draps
Sur mes lèvres
Il rigole sur mon coeur, expédiant mon ami vers d’autres rêves d’été
Matin de café noir pour raviver le corps
L’hiver est un amant plus brûlant que l’absence.
Il souffle à mon oreille, entoure mon cou de laine
Embrasse mon visage, sauvage et doux de coeur
L’été s’est tu et a gardé mon âme
Tout me parle de lui, tout me rappelle son nom
Les odeurs, les cafés, les lumières, la nuit noire
Il est un manque lointain qui parle à mon cœur
Personne ne répond car je n’appelle que lui
Un moment, je le vois
Grand monsieur grelottant sous son manteau en pleurs.
Il y cachait ses fleurs nourries de pluies de lui