Ils ne connaîtront ni le jour ni leurres
Quand elle frappera leurs cœurs
Ni la dernière image ni le dernier nuage pour eux seront connus car ils auront déjà disparu dans l’eau noire
Au loin les bateaux seront vagues
On ne saura plus rien de leur cargaison d’âmes
De leur sombres amarres
Ils ne connaîtront ni le lieu ni leurres
On confondra parfois leurs crânes avec des grappes de restes que ces bateaux ramènent aux pêcheurs ignorants
On comprendra leurs formes comme un grand cétacé
Qui n’existera plus la minute d’après
Aucun ciel ne vous sauve d’un trajet incertain
La mer seulement caresse l’étui désaffecté où se logeaient leurs rêves