Légère chute

Poèmes qui tombent du jour

Et te disparaissant je tombe, ma main ne rejoint plus la tienne, ton visage devient loin, imprécis, combien faudra-t-il que je tienne ? 

Quel écart mon corps doit-il au long chemin noir de la séparation, mienne ce jour neuf et droit ? ‌

Quel délicieux délire m’a confinée au bord du tout pouvoir avoir ? 

Un à un, je graverai un à un les mots sur ce silence, qu’ils deviennent des ancrages pour l’empreinte de mon être. 

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