Et te disparaissant je tombe, ma main ne rejoint plus la tienne, ton visage devient loin, imprécis, combien faudra-t-il que je tienne ?
Quel écart mon corps doit-il au long chemin noir de la séparation, mienne ce jour neuf et droit ?
Quel délicieux délire m’a confinée au bord du tout pouvoir avoir ?
Un à un, je graverai un à un les mots sur ce silence, qu’ils deviennent des ancrages pour l’empreinte de mon être.