Ce que l’autre n’est plus on l’emporte avec soi
L’être de ma lettre étant mon être, maître, mettez là l’être.
Je fus jadis un autre et je ne suis toujours qu’un ailleurs pour moi-même.
Et savez vous, le bonheur, je le laisse à ceux qui n’ont rien d’autre à espérer.
Transitionaître, ou n’être qu’un peu, un peu entre-pris par ce réel qui m’a-sidère.
Qui me demande d’être là, avec tout ce que je n’ai pas, avec tout ce que je ne sais pas.
Leurre, c’est la question du temps qui m’in-dispose.
Et mon estomac, comme un ulcère incertain.
Mon coeur, le socle de l’univers, son négatif qui s’assoupit sous la caresse.
Puisse la main d’un homme générer l’indicible qu’est l’amour.
L’amour pour celui qui s’absente. Et qui diablement de cet effet, remplit l’espace en se clouant au sol.
Incarné dans la terre.
Il n’y a rien à dire. La parole se suspend. Respirer devient étrangement une lutte.
Au nom du père, tourmentez encore, je vous ris au nez.
La danseuse a épousé le vent, le sol est mon air.
Tomber ne m’atteint plus.
Je suis ce qui tombe. Alors, je peux danser.
Perdre, c’est pouvoir rejouer.