La roulade

Aux invisibles passants eux seuls mon cœur voyant

Alors, elle se mit bien à plat sur ses pieds

Le corps découpant l’air géométriquement

Les bras tendus vers le ciel

Au dessus sa tête

Chaque étoile clignait au dessus d’elle comme un oeil

Les bras tendus

Les doigts comme des adresses au clair de lune dessinant des serments tout autour de sa quête

Que l’impatience empourpre et émerveille

Les bras tendus

Le ventre avide

Les yeux rieurs pour l’horizon,

Et prit une grande décision.

Elle ne tomberait plus sur sa tête d’échassier malhabile mais s’essaierait désormais aux roulades pour se rendre à la vie

Et elle irait, elle irait rouler parmi les corps, rouler les coups du sort.

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