J’ai des choses à Te dire.
Peut-être que cela aurait pu être tu.
Toi qui m’abrites sous ton visage, à la lumière duquel je tombe en amour, à la faveur duquel mon coeur devient soleil car mes pieds ont retrouvé l’ardeur à-musée de la danse.
C’est écrit. Là. Déjà. Dessiné sous le pli.
Il vint sans crier gare et je me suis tue pour ne pas l’apeurer.
C’était donc cela.
Toi.
Tais-moi et marche
Va t’en.
Va tant que tu veux.
Je me vois dans l’aveugle de ton regard. C’est moi.
Envisagée ma bouche entrevue, juste ouverte pour caresser le souffle.
L’accueillir dans mon regard pour toi
Celui que je veux pour toi caressant.
J’écris.
Nous nous apparaissons à nous-mêmes dans cette lumière.
A peine.
Qui suis-je?
Tu me l’as dit dans ce silence que tu caches sous ta barbe.
Délivre Toi du mal.
M’or, je suis déchue dans tes rivages.
Tu m’apparais si profond que je ne peux plus tomber.
Il n’est plus question, de grâce peut-être.
Résider sur la terre ne m’est pas suffisant.
Je vole dans le vent comme une feuille qui t’attend qui tombe
A t’écrire en transparence.
En vol. J’ai retrouvé la trace. Je l’ai suivie du doigt, j’ai respiré son âge. Amusée de ce jeu avec Toi, l’être s’est avancé au devant de moi comme un nuage. De formes opalines, de flanelles engelées dans la surdité de mon regard.
Je suis passée à côté de toi sans me reconnaître.
Sang blanc oui mais la peur.
La terreur d’être trouvée, d’être punie pour mon offense. De cet amour si lourd qu’il n’est plus suffisant.
Nous nous sommes épargnés cela. Mis de côté. Très cher alors, dès lors je me retire de mon huis-clos. Seule à tes pieds, j’en tends ta main qui me regarde.
Lève-moi. Élève mon âme au dessus du sol. Là. Déterre le mort. Incarne-moi.
Je t’ouïs mieux à présent.