En partant, le soleil se donne corps et âme par le reflet des arbres, partout des incendies grandissent jusqu’à à la cime infime des humbles faiseurs d’ombre. La floraison s’empourpre.
Au dessus des couleurs fauves et pleines d’une chaleur branchée directement au coeur, éblouies par leur propre splendeur, une ligne qui se désarticule avec grâce traverse le plafond de l’oeil dans un silence inouï. Les seigneurs du ciel s’éloignent en volutes et tracent une phrase en mouvement, qui se désarticulant sans cesse, ne me permet pas de la déchiffrer.